dimanche 30 août 2009

Embauchage intégral : Conscription économique, la carotte et le bâton.

À la vue du système monétaire déphasé actuel, il arrive souvent que l’on juge la politique gouvernementale selon le taux de chômage atteint. Hors, vouloir un taux de plus en plus bas devant un progrès croissant est une aberration. On ne peut qu’arriver à un système de production sans accord avec les besoins utiles, comme la production de cigarettes et la croissance de l’administration publique. La raison est fort simple, le pouvoir d’achat ne vient que du travail ou celui des autres. C’est pourquoi que si dans un futur éloigné les robots feraient tout, notre système monétaire actuel ne pourrait accommoder les consommateurs. Pas pour rien que le système communiste lutte contre le progrès, sans éviter le gaspillage.

Cette conception erronée du rôle du travail se retrouve donc dans le domaine syndical. Sans s’en rendre compte, les dirigeants syndicaux se trouvent à constituer l’outil le plus inestimable du contrôle financier de l’industrie. Car plus il y a de travail, plus ils sont représentatifs. Comme quoi la lutte entre patrons et employés n’est qu’une façade, c’est l’emploi que l’on désire le plus. Rien ne ressemble plus au cuir que le cuir!

Pour ce qui est des revendications à propos des hausses de salaires, ça ne règle rien, sinon juste temporaire d’ici la prochaine grève. D’ailleurs, une hausse des salaires entraîne d’autres hausses ailleurs et se répercutent sur les prix. Ce genre de revendication n’a rien à voir avec les conditions de travails, mais plus sur les conditions de consommateurs privilégiés.

C’est pourquoi, la solution réside dans un dividende social pour tous, basé sur les ressources naturelles et le progrès (une fois le droit des brevets passé), héritage des nos ancêtres. Bien commun qui n’appartient à personne en particulier, ni aux banques, ni aux gouvernements.

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